Proposition de sujet de TER M1

 

Extension de l’interface CoGUI de manipulation de graphes conceptuels à l’utilisation de types et de marqueurs flous

 

 

 

Introduction

On souhaite étendre un outil de manipulation de graphes conceptuels (CoGUI, qui fait appel à la bibliothèque de classes CoGITaNT) pour permettre l'expression d'informations imprécises ou incertaines, en utilisant le formalisme des ensembles flous.

L’essentiel des informations est représenté, dans le modèle des graphes conceptuels, sous forme de types et de marqueurs. Dans le cas où ces informations sont sujettes à imprécision ou incertitude, on souhaite donc pouvoir utiliser des types "flous" et des marqueurs "flous".

 

 

Description du sujet

En se fondant sur l’interface CoGUI, l’objectif est de pouvoir gérer des graphes conceptuels contenant :

-         des types flous. Un type flou est constitué d’un ensemble de types simples pondérés par un coefficient entre 0 et 1. Il est toujours associé au marqueur générique ;

-         des marqueurs flous. Un marqueur flou est constitué d’un ensemble de marqueurs individuels pondérés par un coefficient entre 0 et 1, conformes à un même type de concept.

 

 

On souhaite pouvoir éditer graphiquement ces types et marqueurs flous. Ils sont représentés de la façon suivante.

 

Exemple 1 : graphe conceptuel comportant un type flou

 

Exemple 2 : graphe conceptuel comportant un marqueur flou (ici de type numérique, sur un domaine continu)

 

 

 

On souhaite également pouvoir comparer entre eux ces graphes conceptuels flous. Deux types de comparaison sont envisagés :

-         une comparaison « binaire » (le résultat est vrai ou faux), qui consiste à tester si un graphe conceptuel est plus spécialisé qu’un autre. Il s’agit d’une extension de l’opération de projection existante, utilisant, pour le cas de types/marqueurs flous, un test d’inclusion sur l’ensemble des types/marqueurs simples qui les constituent (en tenant compte de la hiérarchie des types) et sur la valeur des coefficients de pondération associés.

 

Exemple :

 

 

-         une comparaison plus souple : le résultat est composé de deux degrés estimant la compatibilité entre les deux graphes.

 

Exemple :

 

 

Ces comparaisons seront représentées graphiquement, notamment à l’aide de couleurs permettant de visualiser les sommets appariés des deux graphes.