Règles de Piquet-Archon (avec modifications ML). Joueurs : côté Macédonien : Tom DEVOS (Philippe V de Macédoine — aile gauche de l'armée macédonienne), David LAFOURCADE (Général Nicanor — aile droite) ; côté Romain : Mathieu LAFOURCADE (Titus Quinctius Flamininus). Durée de la partie 2h30 — durée de la bataille 7h.
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Philippe V de Macédoine
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Titus Quinctius Flamininus
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Après la seconde guerre Punique, Rome regarde vers l'Est. Titus Quinctius Flamininus et ses légions sont mandatés pour assurer la domination de la République sur la Macédoine et la Grèce. Quelque part en Thessalie, à l'Est de Pharsal en 197 avant J.-C, sur les collines de Cynoscéphales…
Commentaire sur la partie : généralement un mouvement tournant est une bonne idée, mais encore faut-il disposer d'assez d'élan pour le réaliser. L'action doit être rapide sans quoi l'ennemi a le temps de pivoter ses troupes. Bien que cela ne fut sans doute pas l'intention des macédoniens, le sacrifice de la cavalerie de Philippe a permi d'écarter plus de la moitié de l'armée romaine du vrai lieu de l'action. La cavalerie de Nicanor a sauté sur l'occasion, et la chance sourit aux audacieux…
Commentaires historiques : dans la vraie bataille, les romains ont vaincu de justesse les macédoniens, grâce à la réaction rapide d'un tribun anonyme. En effet, l'aile droite romaine a progressé rapidement sur les troupes de Philippe, pendant que l'aile gauche souffrait face aux phalanges de Nicanor. Alors que l'aile gauche romaine allait se faire enfoncer, le fameux tribun s'est rendu compte du danger et a prélevé 20 manipules sur la gauche de son aile droite pour prendre à revers la phalange. Les macédoniens ont vite compris que la situation était critique, la position intenable et les soldats ont levé leur lance en signe de rédition. Les légionnaires romains n'ont pas compris et ce fut un massacre. La date de 197 est restée célèbre dans l'histoire des techniques militaires, la formation en phalanges devenant obsolète face à des actions mobiles (pour en savoir plus sur la Phalange macédonienne).
Mathieu Lafourcade, le 02/02/2004