CNRS - ST2I
Outils d'Exploration et de Navigation Tridimensionnels
pour l'Archéologie et la Paléontologie
Mis à jour le 31/3/2009
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CNRS - ST2I |
Projet Exploratoire Pluridisciplinaire ODENT : Outils d'Exploration et de Navigation Tridimensionnels pour l'Archéologie et la Paléontologie Mis à jour le 31/3/2009 |
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L'objectif de ces recherches est d'étudier en trois dimensions et de manière dynamique le fonctionnement des structures internes du pied humain pendant la marche. En effet, la plupart des examens du pied se fondent encore actuellement sur des radiographies qui ne sont que des images bidimensionnelles projectives où il est parfois difficile de distinguer les différentes structures anatomiques et surtout d'évaluer avec précision et dans l'espace leurs mouvements relatifs ou leurs déformations.
Les nouveaux systèmes d'acquisition d'images médicales (scanographie pour les éléments osseux, Imagerie par Résonance Magnétique pour les tissus mous comme les muscles) fournissent des données tridimensionnelles. Cependant, ils ne permettent d'étudier les structures anatomiques que dans une position statique et il est donc très difficile d'analyser le bon fonctionnement du pied, structure mobile par excellence.
Une première collaboration a permis de mettre au point un système de mise en charge progressif du pied lors de l'acquisition par scanographie. Grâce à des algorithmes de traitement d'images, il a été possible d'extraire et d'étudier les différentes sous-structures du pied à différents instants d'un mouvement qui tente de reproduire celui de la marche. Ainsi, des résultats préliminaires sur le mouvement relatif tridimensionnel des métatarsiens ont été publiés dans des conférences médicales [1,2].
Ce sujet de recherche intéresse aussi vivement les paléo-anthropologues qui étudient le pied préhistorique, soit directement en analysant la forme de structures fossiles, soit indirectement, en mesurant la forme des empreintes de pas laissés sur certains sols. En effet, une modélisation tridimensionnelle dynamique du pied permettrait de statuer sur la bipédie de l'l'Homme préhistorique et de quantifier les caractéristiques de sa marche. Aussi, nous travaillons sur le sujet avec des étudiants de l'IMERIR [3] dans le cadre d'un Projet de Fin d'Etudes [Gouas et coll., 2009].
