....... Module Image .......

Le module image vous est proposé par le projet ICAR (image et interaction)
Responsables :
Olivier Strauss, LIRMM, département robotique. 04 67 41 85 87.
William Puech, LIRMM, département robotique. 04 67 41 86 85.
 
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    Contenu du module :
    Ce module s'adresse aux étudiants de l'école doctorale I2S et aux chercheurs interessés par les techniques de traitement d'image et de vision par ordinateur.
    Les thèmes abordés dans ces conférences sont très larges. Ils portent généralement à la fois sur l'aspect fondamental du traitement d'image ainsi que sur l'aspect applicatif.
    Les conférenciers présentent un thème fort de leur équipe de recherche dont leur laboratoire est spécialiste au niveau national et international.
     
    Organisation du module :
    Ce module de l'école doctorale est composé de 6 cours/conférences.
    Les conférences, d'une durée de 2 à 3 heures, sont réparties entre décembre et juin.
    Elles sont proposées le jeudi a 14H00 à raison d'une par mois.
    Lieu
    Les exposés du module image de l'école doctorale auront lieu dans le bâtiment 1 du campus UMII/St Priest (rue de St Priest, ancien bâtiment du CNIAM, à côte du LIRMM).
    Pour obtenir le plan, cliquez ici : 

    Pour accéder à la version 2006 du module doctoral, cliquez sur la vielle femme.


    PROGRAMME DU MODULE IMAGE
    (Ce programme est en cours d'élaboration)

    Les indicateurs :
    : Pour vous connecter sur la page institutionnelle de l'intervenant
    : Pour récupérer une présentations (lorqu'elles nous a été transmise)


    Jeudi 25 janvier 14h00 : Vision du mouvement, vision omnidirectionnelle :  
    Olivier Strauss - LIRMM, Montpellier - strauss@lirmm.fr

    On nomme généralement Vision un système de perception comportant principalement une ou plusieurs caméras (caméra est pris ici au sens français, c’est à dire un capteur d’images en mouvement). Les systèmes de vision sont utilisés en robotique, surveillance, guidage, assistance à la personne, contrôle de qualité, médecine, effets spéciaux, etc …
    Un flot d’image, c’est une masse d’information abondante dont la richesse est souvent peut pertinente par rapport aux applications visées. Pour fixer les idées, 10 secondes de film couleur représente plus de 1 GO de données alors que l’information que l’on veut en extraite pour de la surveillance par exemple est binaire : y-a-t-il ou non un intrus dans la zone surveillée. Dans la plupart des applications que nous avons citées, une des informations les plus recherchée est le mouvement des objets perçus par le système de vision. Par exemple en robotique mobile, cette information peut permettre d’estimer le mouvement du robot par rapport à son environnement, ou encore de repérer des obstacles mobiles ; en médecine le mouvement d’organes vitaux peut être contrôlé par vision ; enfin en cinéma, cette technique a permis l’insertion virtuelle d’objets et la prise d’image virtuelle (ce qui est maintenant connu sous le nom d’effet matrix). Dans cette dernière application ainsi qu’en robotique, les caméras classiques ont tendance à être remplacés par des systèmes plus sophistiqués appelés caméras omnidirectionnelles. L’avantage d’un tel processus est de permettre d’extraire des informations sur 360° autour du système de perception.
    Au cours de cet exposé, nous proposons de dresser un panorama des techniques les plus couramment utilisées pour extraire l’information de mouvement à partir d’un flot d’images. Nous parlerons aussi des systèmes de vision dits omnidirectionnels en insistant sur ceux permettant de recréer des images perspectives classiques.


    Jeudi 1er mars 13h30 : Introduction à la protection de l'information médicale.
    Gouenou Coatrieux - LATIM, Brest - coatrieu@.tsi.enst.fr
    Le partage de l'information médicale est un élément toujours plus essentiel dans la prise en charge des patients par le système de soin. L'ouverture des réseaux, les efforts apportés à la création du DMP (Dossier Médical Personnel) ainsi que le déploiement de la télémédecine sont des exemples illustrant l'intérêt du partage. Cependant, cette évolution qui ne déroge pas aux règles déontologiques et législatives, introduit une plus grande vulnérabilité des informations et requiert une vigilance accrue en termes de sécurisation des accès et des données (confidentialité, disponibilité et intégrité).
    Dans ce cours, nous aborderons les différents éléments et mécanismes qu'il est possible de mettre en œuvre (politique de sécurité, signature numérique, …) pour assurer la protection de l'information médicale en fonction de ses spécificités.

    Jeudi 8 mars 14h00 : Vision 3D non-calibrée 
    Adrien Bartoli  - LASMEA, Clermont-FerrandAdrien.Bartoli@univ-bpclermont.fr   

    La vision 3D non calibrée à pour but d'inférer de l'information tridimensionelle à partir d'images acquises par une ou plusieurs caméras reliées à un ordinateur. Les applications des techniques de vision 3D sont multiples : reconstruction de modèles numériques de bâtiments, création de panoramas, incrustation d'objets virtuels sur une vidéo (réalité augmentée), mesure sans contact (photogrammétrie), etc. Le problème de la vision 3D est difficile car les positions, orientations, et paramètres internes (distance focale, etc.) des caméras doivent être retrouvés, ainsi que la structure 3D de l'environnement.


    La première partie de l'exposé présente les résultats matures obtenus à ce jour dans le domaine, basé sur l'hypothèse d'un environnement non déformable. L'approche qui s'est imposée comme standard ces dernières années sera présentée en détail et illustrée à l'aide d'un logiciel de reconstruction 3D.
    La deuxième partie de l'exposé présente des résultats de recherche récents concernant notamment les environnements déformables.

    <- Le modèle 3D ci-contre est obtenu à partir de 6 photos ci-dessous.
    (les triangles symbolisent les positions estimées des caméras).








    Jeudi 26 avril 14h00 : Image et sécurité :  
    Caroline Fontaine - IRISA, Rennes - Caroline.Fontaine@irisa.fr

    La dissimulation d'information regroupe des techniques diverses : stéganographie, tatouage, fingerprinting. Si les procédés d'insertion se ressemblent, leurs objectifs sont très différents, ainsi que les enjeux de sécurité. Après une revue générale de ces outils, de leurs contraintes et objectifs, on détaillera plus particulièrement les enjeux liés à la sécurité du tatouage : forge de faux tatouages, recherche des clés, etc.

    Jeudi 24 mai 14h00 : Image et sous-ensemble flous :  
    Isabelle Bloch - ENST, Paris - Isabelle.Bloch@enst.fr


    Imprécisions et incertitudes sont inhérentes aux images, et trouvent leur origine à différents niveaux : phénomènes observés, capteurs et acquisitions des données, processus numériques de reconstruction, nature des images et mode de représentation de leurs éléments constitutifs, etc. Imprécisions et incertitudes sont ensuite renforcées dans les primitives extraites des images et sur lesquelles s'appuient l'analyse et l'interprétation des images.
    L'intérêt des ensembles flous pour le traitement de l'information en image et vision peut se décliner en particulier selon les quatre aspects suivants :
    - la capacité des ensembles flous à représenter l'information spatiale dans les images ainsi que son imprécision, à différents niveaux (local, régional ou global), et sous différentes formes (numérique, symbolique, quantitative, qualitative),
    - la possibilité de représenter des informations très hétérogènes, extraites directement des images ou issues de connaissances externes, comme des connaissances expertes ou génériques sur un domaine ou un problème,
    - la possibilité de généraliser aux ensembles flous des opérations pour manipuler l'information spatiale,
    - la souplesse des opérateurs de combinaison permettant de fusionner des informations de multiples natures dans des situations très variées.

    Ce cours se propose d'illustrer quelques uns de ces aspects.


    Jeudi 31 mai 14h00 : Image et géométrie discrète
    Eric Rémy – LSIS Marseille – Eric.Remy@univ-provence.fr

    La géométrie discrète est l'étude du plan discret et de ses extensions. Ce domaine de recherche est porté par le développement du traitement des images numériques. La géométrie discrète s'attache à définir des opérations aussi proches que possibles de celles connues en géométrie euclidienne (continue) tout en ayant la contrainte de rester entièrement dans le domaine discret (la grille de l'image, mais aussi les valeurs discrètes des points)... ce qui pose des problèmes !

    Ce cours présentera ce domaine de recherche d'une manière générale, en prenant pour exemple quelques thèmes actuellement à la mode comme la topologie discrète et la détection de segments et plans discrets. Le cours développera ensuite de manière plus détaillée la notion de distance discrète qui permet de réaliser de manière pratique et exacte des mesures relatives à la forme des objets : calcul de distance (cf. figures ci-dessous), plus court chemin, diagramme de Voronoï discret, distance géodésique, axe médian, etc.


    Objet discret
    Carte de distance de l'objet
    Carte de distance du complémentaire