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sur le module image en
envoyant un e-mel (cliquez sur le penseur). |
Force appliquée :![]() Déplacement : ![]() |
Les techniques d’imagerie sont
de plus en plus utilisées dans le
domaine de la mécanique car elles présentent de nombreux
avantages :
techniques sans contact, grand nombre de mesure, … Les développements récents de la micro-informatique permettent désormais de tirer parti de cette richesse d’information. Dans cette présentation, on se propose de montrer quelques exemples de techniques d’imagerie appliquées à la mécanique : la corrélation d’image numérique et la thermographie infrarouge. La corrélation d’images numérique permet de mesurer les champs de déplacement et de déformation à la surface de solides sollicités mécaniquement. La thermographie infrarouge, quant à elle, donne accès à la distribution de température de surface, et de sources de chaleur. On insistera enfin sur l’utilisation que l’on peut faire de ces grandeurs pour caractériser le comportement local de la matière (méthodes inverses d’identification). |
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Nous nous
intéresserons à la gestion flexible
d'une mémoire pour le stockage d'images couleur (on parle
parfois de "mémoire élastique"). Il s'agit
d'exploiter la propriété de graduabilité
qu'offrent les nouvelles générations de codeurs : pouvoir
stocker
l'information sur plusieurs niveaux (ou couches) de qualité, les
flux binaires ainsi obtenus sont aussi
emboîtés. Typiquement avec une mémoire "classique" chaque image est stockée avec une nombre fixé de bits, le nombre maximal d'images mémorisées ne dépend donc ensuite que de la taille de la mémoire. Dans le cas d'une gestion flexible, un critère de qualité intervient qui permet de qualifier l'apport de chacune des couches du flux binaire : celles jugées inutiles peuvent être supprimées libérant ainsi de la place pour les autres images. Un des points clés est d'être capable d'apprécier perceptuellement la qualité apportée par chacune des couches de l'image comprimée. L'équipe IVC (Image et VidéoCommunication) de l'IRCCyN possède un savoir faire reconnu dans ce domaine (mise au point de critères objectifs de qualité). Lors de mon exposé la description complète du système sera faite, ce qui me permettra de présenter plus en détail les aspects : • codage graduable avec JPEG2000 • métrique perceptuelle (ici on utilise exactement un critère de qualité avec référence réduite) • allocation binaire (avec un schéma adapté à la gestion flexible de la mémoire). |
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Cet exposé comprendra
trois parties complémentaires. Dans un premier temps, nous présenterons les différentes modalités de l'imagerie médicale en insistant sur la nature physique du signal mesuré et sur sa valeur sémiologique. Nous insisterons sur le fait qu'une partie de ces techniques d'imagerie (radiologie, médecine nucléaire) aboutissent à des signaux de projection et nécessitent de mettre en place des méthodes de reconstruction. La seconde partie de l'exposé portera sur les méthodes de reconstruction tomographique 2D et 3D utilisées en médecine. Ce sera l'occasion de discutter des difficultés liées au conditionnement des problêmes de tomographie. Nous terminerons l'exposé par quelques illustrations plus médicales en TEP et en IRM. |
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Le monde qui nous entoure est
tri-dimensionnel (3D). Les images sont des objets bi-dimmensionnels (2D). Notre système visuel utilise un capteur 2D, la rétine, pour appréhender le monde 3D. Ainsi, il nous est facile et naturel d'interpréter une image comme une représentation d'une scène 3D. Par contre, cette tâche est délicate à réaliser automatiquement par analyse d'image. La vision par ordinateur s'intéresse à extraire automatiquement des informations 3D (forme, position) à partir d'un ensemble d'images. La reconstruction 3D a de nombreuses applications, par exemple la métrologie, l'imagerie médicale ou la réalité virtuelle et augmentée. |
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Dans cette présentation,
on s'intéressera plus particulièrement à une
application originale de la reconstruction 3D au domaine de la
compression vidéo. La compression vidéo a pour but de représenter sous forme compacte l'information contenue dans une séquence vidéo. Elle vise à réaliser le meilleur compromis débit-distortion. En effet, si on doit transmettre une vidéo avec un débit réduit, il sera nécessaire de supprimer de l'information pour atteindre ce débit cible (compression avec pertes) ; on cherche alors des méthodes qui permettent d'atteindre le débit voulu tout en limitant au maximum la dégradation (ou distortion visuelle) des images. |
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Les méthodes de
compression standard actuelles (MPEG, H264) sont basées
sur la suppression des redondances spatio-temporelles par estimation et
compensation de mouvement 2D. La compression vidéo par modélisation 3D s'applique aux scènes fixes acquises par une caméra en mouvement. Les images de la vidéo sont alors les projections 2D d'une même scène 3D. Notre approche, de type analyse-synthèse, construit une représentation 3D à partir de la vidéo (analyse) ; cette représentation est ensuit comprimée et transmise ; au récepteur, la séquence vidéo est reconstituée à partir de la représentation 3D (synthèse). |
Le domaine de l’image couleurs
constitue, à part entière, un secteur de recherche et
développement d’une très grande complexité. En
effet, au-delà de la question « quelles sont les
données qui contribuent fondamentalement à définir
une image couleurs ? » ou de la question « comment se
répercute sur l’image la modification de l’une de ces
données ? », se pose également le problème
de la subjectivité de l’observation visuelle. Pour comprendre comment une image s’est formée (sources d’éclairement, optique, capteur), il est nécessaire de faire appel à la physique. Il en est de même pour comprendre comment certaines interactions lumineuses (phénomènes d’ombrage, de réflexion colorée, de transparence, de constance des couleurs) entre objets ont pu modifier l’image. |
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Pour comprendre comment une
image est perçue par un observateur (adaptation chromatique,
contrastes simultanés, apparence couleur, focus d’attention), il
est nécessaire de faire appel à la psychophysique. De
même, pour comprendre comment certains phénomènes
visuels peuvent modifier la perception que l’on a d’une scène,
il est nécessaire de s’intéresser au Système
Visuel Humain (SVH). |
Pour analyser comment l’image
est constituée (niveau pixel, niveau spatiofréquentiel,
niveau objet, niveau sémantique), il est nécessaire de
faire appel à toute une chaîne d’opérateurs de
traitement d’images (filtrage, segmentation, indexation) qui
eux-mêmes relèvent notamment de la modélisation
mathématique (représentation scalaire ou vectorielle des
données, espaces de représentation couleur). De
même, pour analyser la qualité d’une image (image fixe ou
vidéo, image couleur ou multispectrale), il est
nécessaire de sélectionner (analyse discriminante,
réseau de neurones, apprentissage) parmi tous les descripteurs
image (netteté, contraste, diversité des couleurs) ceux
qui satisfont au mieux au problème posé. Pour prédire comment l’image sera restituée sur un périphérique donné (écran CRT, LCD, HDR, imprimante multiprimaires) il est nécessaire de caractériser au préalable ce périphérique (management des couleurs, domaine des couleurs restituables) en faisant appel notamment à l’électronique et au traitement du signal (numérisation, codage des données, compression, transmission). D’une manière générale, l’image couleurs requiert donc un ensemble de connaissances et de compétences extrêmement large et diversifié. L’objectif de l’exposé sera d’illustrer ces notions à travers différents exemples. |
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