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FAQ

Qu'est-ce qu'un PID ?

Les identifiants pérennes sont des éléments importants du mouvement de l’Open Science. Il en existe 2 grands types : les identifiants objet pour vos productions scientifiques (publications, données et logiciels) et les identifiants contributeur pour les auteurs et les institutions. Un identifiant pérenne (Persistent identifier ou PID) est un code alphanumérique associé à un objet ou ressource de façon permanente. Il est disponible et gérable à long terme ; il ne changera pas si l’objet est renommé ou déplacé (changement de site, d’entrepôts de données…).

Le DOI (attribué par Crossref et DataCite) pour les ressources et l’ORCID pour les contributeurs sont les identifiants les plus utilisés : environ 275 million de DOI (source : FAQ DOI au 01/12/2021) et plus de 7 million d’ORCID (sourceFrom Vision to Value ORCID’s 2022–2025 Strategic Plan au 27/9/2021)
Quels sont les principes du RGPD ?

Les 5 grands principes des règles de protection des données personnelles sont les suivants :

  • Le principe de finalité : le responsable d’un fichier ne peut enregistrer et utiliser des informations sur des personnes physiques que dans un but bien précis, légal et légitime ;
  • Le principe de proportionnalité et de pertinence : les informations enregistrées doivent être pertinentes et strictement nécessaires au regard de la finalité du fichier ;
  • Le principe d’une durée de conservation limitée : il n’est pas possible de conserver des informations sur des personnes physiques dans un fichier pour une durée indéfinie. Une durée de conservation précise doit être fixée, en fonction du type d’information enregistrée et de la finalité du fichier ;
  • Le principe de sécurité et de confidentialité : le responsable du fichier doit garantir la sécurité et la confidentialité des informations qu’il détient. Il doit en particulier veiller à ce que seules les personnes autorisées aient accès à ces informations ;
  • Les droits des personnes 
Qu'est-ce que le modèle auteur- payeur ?

Le modèle auteur-payeur consiste à faire payer des frais à l’auteur ou à son institution pour publier un article qui sera ainsi en accès libre sur le site de la revue. Ces frais sont des APC pour Article Processing Charges.
Il s’oppose au modèle lecteur-payeur où le contenu de la revue est accessible par abonnement.
Dans une revue auteur-payeur, les APC peuvent être OPTIONNELS (pour les revues avec abonnements payants, seuls les articles dont les auteurs ont payé des APC étant en accès libre) ou OBLIGATOIRES (pour les revues intégralement en accès libre).
Tous les frais liés à la publication d’un article ne sont pas forcément des APC : il peut s’agir de frais pour figures en couleur ou pages supplémentaires.

On ne parle d’APC que si les frais permettent la publication en libre accès.

Qu'est-ce qu'une revue hybride ?

Une revue hybride contient à la fois des articles accessibles par abonnement et d’autres en accès libre. La revue propose à l’auteur une option payante de mise en accès libre de son article sur le site de la revue. Le reste des articles demeurent disponibles sur abonnement.
Les institutions et les financeurs de la recherche déconseillent aux auteurs de payer un APC dans une revue hybride :

  • en raison de leur modèle économique, qui permet à l’éditeur de bénéficier d’une deuxième source de revenus en plus des abonnements,
  • et parce que les éditeurs ne sont de ce fait pas incités à transformer leurs revues hybrides en revues intégralement en libre accès

Très souvent, les APC dans les revues hybrides ne sont pas pris en charge par les financeurs.
C’est ainsi le cas de :

  • la Commission européenne, pour le prochain programme-cadre Horizon Europe, qui s’appliquera à partir de 2021 ;
  • l’ANR, ainsi que tous les financeurs de la recherche regroupés au sein de la cOAlition S et signataires du Plan S, applicable à partir de 2021 : publier dans une revue hybride ne sera pas considéré comme conforme aux exigences du Plan S, sauf si la revue s’est engagée à passer intégralement en libre accès dans un temps limité et au sein d’un accord dit transformant ;
  • certaines institutions, telles que l’Inria, le CNRS, ou l’Université de Strasbourg.
Comment choisir une revue en accès libre ?

Pour choisir une revue en accès libre, il convient de vérifier un certain nombre de critères. Trois sites peuvent vous aider :

  • HowOpenIsIt ? : guide mis à disposition par SPARC, The Scholarly Publishing and Academic Resources Coalition, et proposant 6 critères pour mesurer le degré d’ouverture des revues (mesure indépendante).
  • Think Check Submit (TCS) : questions à se poser avant de soumettre pour vérifier la qualité scientifique, le modèle économique et le degré d’ouverture de la revue (TCS est une initiative inter-organismes dirigée par des représentants d’associations et d’éditeurs commerciaux :
    voir les participants ).
  • Quality Open Access Market (QOAM ) : évaluation qualitative faite directement par la communauté scientifique : un Journal Score Card est calculé en fonction des avis émis (QOAM est une initiative néerlandaise).
  • Directory of Open Access Journals (DOAJ) est un répertoire mondial des revues en accès ouvert. Il précise si la revue facture des APC et leur montant indicatif le cas échéant.
Ma revue est- elle intégralement en accès libre ?

Consultez le Directory of Open Access Journal (DOAJ ) : recherche par sujet, titre de journal, éditeur, … et possibilité d’affiner avec le critère ” Article Processing Charge APC “, Licence, …

NB : Existe également pour les ouvrages : Directory of Open Access Book (DOAB) .
Voir aussi le ROAD ” répertoire des ressources scientifiques et universitaires en libre accès “.
ROAD est un service proposé par le Centre International de l’ISSN avec le soutien de l’UNESCO.

Qu'est-ce qu'un éditeur "prédateur" ?

Avec le modèle auteur-payeur sont apparus des éditeurs motivés uniquement par l’appât du gain. Ils publient des revues dont la qualité scientifique est douteuse. Ils ont souvent une démarche commerciale très offensive. Ainsi, lorsqu’on est démarché pour publier ou être membre du comité éditorial d’une revue, il faut impérativement en vérifier la qualité scientifique. Pour ce faire, il existe un certain nombre de critères à vérifier notamment via l’outil Think Check Submit (TCS) ou Compass to publish (questions à se poser avant de soumettre).
A titre indicatif, le DOAJ a retiré de nombreux titres de sa base pour cause de suspicion de comportement prédateur : voir la liste.

OSF est un outil de gestion de projet gratuit et open source qui aide les chercheurs tout au long du cycle de vie de leur projet. En tant qu’outil de collaboration, OSF aide les équipes de recherche à travailler sur des projets en privé ou à rendre l’ensemble du projet accessible au public pour une large diffusion. En tant que système de flux de travail, OSF permet de se connecter aux nombreux produits que les chercheurs utilisent déjà, ce qui simplifie leur processus et augmente leur efficacité.

Pour en savoir plus, consultez le site https://www.cos.io/products/osf