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Les licences Creative Commons

Qu'est-ce que les droits d'auteur ?

droits-auteur

Carte mentale sur les droits d’auteur.

Auteur : Florence Devouard CC-BY-SA

Pourquoi utiliser les licences ?

durée droits auteur

Auteur : La Boussole  Image sous licence CC-BY-SA

Une licence CC* est un contrat par lequel l’auteur d’une œuvre de l’esprit autorise, par avance, les utilisateurs à exploiter, diffuser, commercialiser et/ou à modifier son œuvre sous certaines conditions. Les LCC offrent une liberté « basique » : vous donnez au public, à titre gratuit, l’autorisation de reproduire, de distribuer et de communiquer votre œuvre. Ensuite, différentes options (choix entre 6 licences) vont vous permettre d’organiser les conditions de cette exploitation. Ces options sont exprimées à travers des symboles. A titre d’exemple, dans la figure ci-contre, vous constatez que les LCC les plus permissives sont CC BY et CC BY SA, mais cette dernière est à privilégier si vous souhaitez que votre œuvre soit partagée dans les mêmes conditions que l’œuvre originale. En dehors des exceptions légales et conventionnelles :

Il faut une autorisation du titulaire des droits d’auteur pour publier son œuvre en tout ou en partie.

options CC
Pour choisir les termes de votre licence Creative Commons : cliquez sur l'image

Négocier les droits de diffusion avec les éditeurs

Des institutions de recherche ou des associations professionnelles proposent des modèles d’addendum (ou avenant) au contrat d’éditeur que les chercheurs peuvent soumettre aux éditeurs pour négocier les droits de diffusion de leurs articles, ouvrages, chapitres d’ouvrage. Cet addendum, joint au contrat de l’éditeur ou à l’accord de publication, limite la cession des droits d’auteurs aux éditeurs et autorise l’auteur à déposer et diffuser ses publications sur un site institutionnel ou personnel ou dans une archive ouverte. La fiche CoopIST : Protégez vos droits d’auteurs liste les points auxquels une institution et ses chercheurs doivent être attentifs pour négocier les droits d’auteur avec les éditeurs. La coalition internationale SPARC d’universités et de bibliothèques, propose la brochure en français « Protégez vos droits en tant qu’auteur d’un article en utilisant l’Addenda d’auteur canadien SPARC » accompagnée d’un modèle d’addenda « Addenda de l’auteur canadien SPARC à l’accord de publication » Voir aussi les fiches CoopIST :

Sherpa Romeo :
Politique des éditeurs pour le dépôt d’une publication
sur une archive ouverte

Sherpa Romeo est une ressource en ligne qui regroupe et analyse les politiques de libre accès des éditeurs du monde entier et fournit des résumés des politiques de droits d’auteur et d’archivage en libre accès des éditeurs, revue par revue.

Loi Lemaire (art. 30 Loi République Numérique de 2016)

Cette loi* créée une exception en faveur des chercheurs et leur donne le droit de diffuser leurs articles en libre accès après une courte période d’embargo.
Conditions :

  • L’écrit doit être issu d’une activité de recherche financé au moins pour moitié sur fond public ;
  • Le format doit être le texte accepté pour publication en version postprint ;
  • La mise à disposition sur le net de l’article doit se faire à titre gratuit;
  • Une deuxième exploitation commerciale est interdite;
  • S’il y a plusieurs auteurs, il faut l’accord de tous;

Délai à respecter :

  • si l’éditeur met l’article en open access, pas de délai à respecter ;
  • sinon, si l’éditeur prévoit une période d’embargo (voir Sherpa Romeo), celle-ci ne peut en aucun cas être supérieure à 6 mois pour les articles publiés en STM et de 12 mois en SHS.
* (n°2016-1321) « Lorsqu’un écrit scientifique issu d’une activité de recherche financée au moins pour moitié par des dotations de l’État, des collectivités territoriales ou des établissements publics, par des subventions d’agences de financement nationales ou par des fonds de l’Union européenne est publié dans un périodique paraissant au moins une fois par an, son auteur dispose, même après avoir accordé des droits exclusifs à un éditeur, du droit de mettre à disposition gratuitement dans un format ouvert, par voie numérique, sous réserve de l’accord des éventuels coauteurs, la version finale de son manuscrit acceptée pour publication, dès lors que l’éditeur met lui-même celle-ci gratuitement à disposition par voie numérique ou, à défaut, à l’expiration d’un délai courant à compter de la date de la première publication. Ce délai est au maximum de six mois pour une publication dans le domaine des sciences, de la technique et de la médecine et de douze mois dans celui des sciences humaines et sociales.
La version mise à disposition en application du premier alinéa ne peut faire l’objet d’une exploitation dans le cadre d’une activité d’édition à caractère commercial.
[…] Les dispositions du présent article sont d’ordre public et toute clause contraire à celles-ci est réputée non écrite. »

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