Séminaire
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Organisateurs : Boris Albar, Ignasi Sau |
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2001-2002
Sommaire
27 juin
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Pôle "algo-calcul", 15h
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Nicolas Trotignon
CNRS, Ens Lyon
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Décomposition des graphes parfaits.
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La conjecture forte des graphes parfaits, énoncée dans les années 1960 par Claude Berge a été démontrée en 2002 par Chudnovsky, Robertson, Seymour et Thomas par des méthodes de décompositions de graphes. Je rappellerai très brièvement les principales notions et les idées de la preuve. J'insisterai sur le verrou qui empêche d'utiliser la preuve pour résoudre la dernière "grande question" ouverte sur les graphes parfaits, à savoir leur coloration en temps polynomial par un algorithme purement combinatoire. Ce verrou provient de décompositions "pathologiques", qui ont de bonnes propriétés pour la preuve, mais pas pour les algorithmes, par exemple les "skew partitions" inventées par Chvatal. Les skew partitions ont pour cas particulier les "star cutset", dont il sera principalement question par souci de simplification. A la fin de l'exposé, je présenterai très brièvement un résultat obtenu récemment avec Chudnovsky, Trunck et Vuskovic : un algorithme en temps polynomial qui colore les graphes parfaits sans "balanced skew partition".
Annie Chateau
LIRMM
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Parcours optimaux de graphes de scaffolding avec ou sans répétitions.
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Cet exposé débutera inévitablement par des (rapides et compréhensibles) considérations bioinformatiques,
notamment sur le séquençage et l'assemblage de génome, permettant de mettre en perspective les problèmes
exposés par la suite. Mais nous ferons à cette occasion la connaissance d'un graphe fort intéressant, le
graphe d'échafaudage (scaffold graph). En plus d'être de taille potentiellement rédhibitoire, ces graphes,
qui sont en réalité des multigraphes arêtes-valués munis d'un couplage parfait, ne sont ni planaires, ni
métriques, pas vraiment denses ni vraiment peu denses, et possèdent encore d'autres qualités qui leur
permettent de s'échapper des classes de graphes classiques. Le problème consiste à linéariser ces graphes
tout en optimisant une (ou plus...) fonction de poids sur les arêtes. Je présenterai tout d'abord une version
(très) simplifiée du problème, qui rejoint le problème du MAX-TSP pour lequel on dispose d'algorithmes
d'approximation. Ensuite, je vous présenterai quelques extensions du modèle, notamment en introduisant
des multiplicités au niveau des arêtes du couplage, des multi-critères, des transformations du graphe, etc.
Nous pourrons discuter de potentielles solutions de ces extensions, limitées uniquement par la puissance
de notre imagination et la réalité biologique de ces graphes.
Gwenaël Joret
Université Libre de Bruxelles
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On Sheehan's second hamiltonian cycle conjecture.
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An old conjecture of Sheehan states that every hamiltonian d-regular
graph with d > 2 has at least two hamiltonian cycles. The d=3 case is
a classical theorem of Smith & Tutte (1946). More generally, the
conjecture is known to be true for every odd d (Thomason, 1977). For
even d on the other hand, nothing was known until Thomassen showed in
1998 that the conjecture holds if d is large enough. His approach uses
the probabilistic method and has subsequently been improved by various
authors, the current record being d >= 24 (Haxell, Seamone,
Verstraete, 2006).
In this talk I will give an informal introduction to this topic,
focusing on the different proof techniques. These include Thomason's
lollipop argument, the Lovasz Local Lemma, and the recent entropy
compression method of Moser and Tardos.
Masters (2)
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Amal Mejdoub & Jean-Florent Raymond
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Amal Mejdoub : Sommet-arboricité dans les graphes planaires.
La sommet-arboricité d'un graphe G est le nombre minimum k tel qu'on peut partitionner l'ensemble
des sommets de G en k sous-ensembles induisant chacun une forêt. Pour les graphes planaires,
la sommet-arboricité est au plus 3. Je vais m'intéresser pendant mon stage à étudier la complexité
de la taille de la plus grande forêt dans les graphes planaires bipartis et degré maximum 4.
Il a été montré que décider si la sommet-arboricité est au plus 2 est NP-complet dans les graphes
planaires maximaux. A partir de ce résultat, je vais étudier la complexité de la 2-sommet-arboricité
dans les graphes planaires de degré borné. Enfin, je vais améliorer des bornes déjà existantes pour
la plus grande forêt et la plus petite forêt.
Jean-Florent Raymond : Extensions du théorème d'exclusion des graphes planaires.
Un résultat majeur de la théorie des mineurs est le
théorème d'exclusion des graphes planaires. Après un bref rappel des
notions et de résultats classiques, je présenterai quelques
développements récents autour de l'exclusion de graphes planaires
particuliers et de la relation d'Erdős–Pósa.
Masters (1)
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Julien Baste & Margaux Nattaf
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Julien Baste : The role of planarity in connectivity problems parameterized by treewidth.
Dans cette présentation nous nous intéresserons à des
problèmes "de connexité" paramétrés par la treewidth. Notre objectif
est de montrer les liens et les différences de complexité de ces
problèmes entre les graphes généraux et les graphes planaires. Nous
utiliserons trois exemples montrant l'existence de trois types
différents de problèmes : 3-Coloring, Cycle Packing et Monochromatic
Disjoint Paths. Les complexités considérées sont toutes comprises
entre 2^{O(tw)}*poly(n) et 2^{O(tw log tw)}*poly(n), où tw est la
treewidth et n le nombre de sommets du graphe en entrée.
Margaux Nattaf : Kernels et Matroides.
Récemment développées, les techniques de kernelisation
à base de matroïdes ont permis de trouver des noyaux polynomiaux
(randomisés) pour certains problèmes pour lesquels leur existence
était inconnu tels que Odd Cycle Transversal, Almost 2-SAT ou des
restrictions de problèmes de coupes (s-Multiway cut, s-Multicut).
We consider the problem of covering a host graph G with several graphs
from a fixed template class T. The (classical) covering number of G with
respect to T is the minimum number of template graphs needed to cover
the edges of G. Parameters that arise this way are for example
thickness, track-number and all kinds of arboricities.
We introduce two new covering parameters: the local and the folded
covering number. As in the global covering number each measures how far
G is from the template class in a certain sense. The folded covering
number has been investigated thoroughly for some template classes, e.g.,
interval graphs and planar graphs, yielding interval and splitting
number, respectively. The local covering number was given only little
attention.
The three covering numbers presented not only unify the notion in the
literature, they as well seem interesting in their own right, e.g.,
provide new approaches to attack or support classical open problems.
We provide new bounds on some covering numbers w.r.t. several template
classes. The classical graph parameters turning up this way are
interval-number, track-number, and linear-, star-, and caterpillar
arboricity. As host graphs we consider graphs of bounded degeneracy,
bounded degree, or bounded tree-width, as well as, outerplanar, planar
bipartite and planar graphs. We also discuss some algorithmical questions.
Joint-work with Torsten Ueckerdt.
Jaroslaw Blasiok
University of Warsaw
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Chain minor ordering is Fixed Parameter Tractable.
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We study certain < relation on finite posets called "chain
minor", and in particular "Chain Minor Ordering" problem of deciding
for given posets $P$ and $Q$ $P < Q$. We prove that "Chain Minor
Ordering" problem admits FPT solution, when parametrized by $|P|$; our
algorithm has time complexity $O(f(|P|)|Q| \log |Q|)$, and linear
space complexity, therefore solving open question by Downey and
Fellows. We also present randomized version of this algorithm having
slightly better time complexity (with respect to $|Q|$):
$\Oh(f(|P|)|Q|)$. It has long been known, due to work of Gustedt, that
"chain minor" relation is well-quasi-order; such relations became
recently widely studied, mainly because every set of objects closed
under wqo relation could be characterized by finite set of forbidden
objects with respect to that relation. In particular, presented
algorithm for "Chain Minor Ordering" yields linear algorithm for
recognition problem for any family closed under chain minor.
Mathias Weller
LIRMM, Montpellier
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Interval Scheduling and Colorful Independent Sets.
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INDEPENDENT SET is a famous NP-hard graph problem which, given an
undirected graph G and an integer k, asks whether G contains at least k
vertices that all are pairwise non-adjacent. In particular, it has numerous
applications in scheduling, e.g. resource allocation and steel manufacturing.
Here, one encounters special graph classes such as
2-union graphs (that is, edge-wise unions of two interval graphs on the
same vertex set) and subclasses thereof, including strip graphs (that
is, requiring one of the two interval graphs to be a disjoint union of
cliques).
Independent Set remains NP-hard in these restricted cases but, in
particular, is known to show better polynomial-time approximability
(constant-ratio approximations).
We complement and extend known results by providing a dichotomy
concerning the complexity for Independent Set on 2-union graphs: it
becomes polynomial-time solvable when both input interval graphs are
restricted to be cluster graphs and it is NP-hard, otherwise. Moreover,
we identify natural parameterizations and, in particular, use these to
chart the possibilities and limits of effective polynomial-time
preprocessing and fixed-parameter algorithms for Independent Set on
these practically motivated graph classes, including the well-known JOB
INTERVAL SELECTION problem. Our investigations significantly profit from
novel formulations of the underlying problems using (list-)colored
interval graphs, which give the problems a more combinatorial than a
geometric flavor.
Nicolas Lichiardopol
Lycée A. de Craponne, Salon, France
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Proof of Caccetta-Hagkvist conjecture for oriented graphs of independence number 2
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In his paper "On the Caccetta-Häggkvist conjecture with forbidden subgraphs" (see [1]), A.
Razborov says that Chudnovski and Seymour proved that an out-regular oriented graph of out-degree
d >= 2, of independence number 2 and of order at most 3d contains a directed triangle, which means
that Caccetta-Häggkvist conjecture is verified by such an oriented graph. He says also that to the best
of his knowledge, the question is still open without the restriction of out-regularity. In this paper, we
give a complete answer, by proving that for d >= 2, any oriented graph of minimum out-degree d >= 2,
of independence number 2 and of order at most 3d contains a directed triangle. Additionally, we prove
that any oriented graph of minimum out-degree d >= 1, of independence number 2 and of order at most
4d contains a directed cycle of length at most 4. A simple observation on the girth of a non-acyclic
oriented graph of independence number 2, allows us to state that the Caccetta-Häggkvist conjecture
is true for oriented graphs of minimum out-degree at least 1 and of independence number 2.
References
[1] A. Razborov, On the Caccetta-Häggkvist conjecture with forbidden subgraphs, submitted to Journ.
of Graph Theory (arXiv :1107.2247v1, 2011)
Cedric Chauve
Simon Fraser University, Canada
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Propriété des Uns Consécutifs : problèmes algorithmiques motivés par l'assemblage de génomes.
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Travail en cours et en collaboration avec Eric Tannier, Jano Manuch, Murray Patterson, Roland Wittler, Ashok Rajaraman, Annie Chateau.
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La Propriété des Uns Consécutifs se définit comme suit : une matrice binaire satisfait cette propriété
si on peut ordonner ses colonnes de sorte que pour chaque ligne, les entrées 1 soient consécutives.
En termes d'hypergraphes, cette propriété correspond à une notion de "bandwidth" 0 (on veut ordonner
les sommets d'un hypergraphe de sorte que chaque arête corresponde à un intervalle de sommets) ou
encore à une notion de couverture d'un hypergraphe par des chemins.
La Propriété des Uns Consécutifs est un concept qui a été très utilisé dans les années 80 pour la
construction de cartes physiques de génomes (les colonnes d'une matrice binaire représentant des
marqueurs génomiques et les lignes des ensembles de marqueurs supposé consécutifs le long d'un
chromosome).
Dans cet exposé, nous allons discuter de problèmes algorithmiques pour une généralisation des Uns
Consécutifs, les Uns Consécutifs avec Multiplicité : à chaque colonne de la matrice considérée on
associe un entier positif bornant le nombre d'occurrence possibles de cette colonne. Cette variante
est motivée par l'importance des régions répétées dans le génomes qui en rendent l'assemblage
difficile.
Nous discuterons de deux types de problèmes : décider si une matrice binaire donnée satisfait la
Propriété des Uns Consécutifs avec Multiplicité, et si la réponse est non, supprimer un nombre
minimum de lignes pour obtenir une sous-matrice qui la satisfait (un problème de suppressiond
d'arêtes donc).
L'exposé comprendra un survol assez complet des résultats existants, ainsi que quelques résultats
récents positifs (algorithmes en temps polynomial)
Simple Stochastic Games (SSG for short) were introduced by Anne Condon in 1989 to study computational complexity issues related to alternating Turing machines. The algorithmic problem of computing the value, or equivalently the optimal strategies, of SSGs is one of the few problems known to belong to the NP inter co-NP complexity class for which we do not know a polynomial time algorithm. The question of whether it lies in P has been opened for more than twenty years now. In this talk, we will present these games, as well as other related classes of games, and the state of the art concerning their algorithmic issues.
Rémy Belmonte
University of Bergen, Norway
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Induced immersions
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Les transparents de l'exposé
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Joint work with Pim van't Hof and Marcin Kaminski
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A graph G contains a multigraph H as an induced immersion if H can be obtained from G by a sequence of vertex deletions and lifts. We present a polynomial-time algorithm that decides for any fixed multigraph H whether an input graph G contains H as an induced immersion. We also show that for every multigraph H with maximum degree at most 2, there exists a constant c_H such that every graph with treewidth more than c_H contains H as an induced immersion.
A squaring is a tiling into squares of different
sizes. In a seminal paper Brooks, Smith, Stone and Tutte (1940)
discussed squarings related to segment contact representations of
planar quadrangulations. Regarding the squares of a squaring as
vertices and edges as being defined by contacts we obtain the
square dual graph. Schramm (1993) showed that 5-connected inner
triangulations of a 4-gon can be represented as square duals. In
this talk we review the plane situation and present some results
concerning squarings of the torus and the graphs represented by
them.
Un matroïde orienté peut être vu comme la donnée des bases d'un matroïde et d'une signature de celles-ci, signature devant vérifier une axiomatique non triviale.
Pendant mon stage de M2 je me suis posé la question suivante : comment décorer (orienter, colorier) un graphe des bases (objet bien caractérisé pour les matroïdes non-orientés) afin de faire apparaître les caractéristiques d'un matroïde orienté ? J'y répondrai dans cet exposé en établissant une bijection entre matroïdes orientés uniformes (modulo une relation d'équivalence) et une famille de bicolorations des graphes des bases. Je traduirai ensuite plusieurs notions de la théorie des matro??des orientés ? dualité, réétiquetage, changement de signe, existence de mutation ? en notions sur les graphes signés : inversions de signes, isomorphismes, flips autorisés.
Alessandro Maddaloni
University of Southern Denmark
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Fixed parameter tractability and kernels for feedback set problems on generalization of tournaments
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Les transparents de l'exposé
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Joint work with Jørgen Bang-Jensen and Saket Saurabh
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We focus on the parametrized version of the directed feedback vertex (arc) set prob-
lem: given a directed graph D and a positive integer k, decide whether there exists
a set of at most k vertices (arcs) of D, whose removal makes the digraph acyclic.
We discuss the existence of polynomial kernels for these parametrized problems on
digraphs with particular decomposition properties or bounded independence num-
ber, including locally semicomplete digraphs and quasi-transitive digraphs. Our
results generalize known results on tournaments.
Finally we present a subexponential time algorithm for feedback arc set on locally
semicomplete digraphs.
La conjecture d'Hadwiger affirme que la classe des graphes sans mineur K_t est
(t-1)-coloriable. La conjecture a été prouvée pour t <= 6. Nous nous intéresserons
principalement au cas t = 7. Nous donnerons un aperçu des problèmes ouverts et
des techniques utilisés pour prouver certains résultats partiels, notamment
le résultat de Kawarabayashi et Toft montrant que les graphes sans mineur K_7 et K_{4,4}
sont 6 coloriables. Nous prouverons aussi que les graphes sans K_7 mineur sont 8 coloriables.
Alexander Grigoriev
Maastricht University, Pays-Bas
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The Valve Location Problem in Simple Network Topologies
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Joint work with: Hans L. Bodlaender; Nadejda V. Grigorieva; Albert Hendriks
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To control possible spills in liquid or gas transporting pipe systems, the systems are usually equipped with shutoff valves. In case of an accidental leak these valves separate the system into a number of pieces limiting the spill effect. In this paper, we consider the problem, for a given edge-weighted network representing a pipe system and for a given number of valves, to place the valves in the network in such a way that the maximum possible spill, i.e. the maximum total weight of a piece, is minimized. We show that the problem is NP-hard even if restricted to any of the following settings: (i) for series-parallel graphs and hence for graphs of treewidth two; (ii) if all edge weights equal one. If the network is a simple path, a cycle, or a tree, the problem can be solved in polynomial time. We also give a pseudo-polynomial time algorithm and a fully polynomial approximation scheme for networks of bounded treewidth.
Alexandre Pinlou
LIRMM, Montpellier
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Homomorphismes de graphes signés
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Un graphe signé (G,S) est un graphe G avec une assignation de signes + et - sur toutes ses arêtes (S est l'ensemble d'arêtes négatives). De plus, deux graphes (G,S1) et (G,S2) sont considérés comme équivalents si la différence symétrique de S1 et S2 est une coupe.
B. Guenin a introduit la notion d'homomorphismes de graphes signés : on dit que (G1,S1) admet un homomorphisme vers (G2,S2) s'il existe un graphe signé (G1,S1') équivalent à (G1,S1) et une fonction f : V(G1) -> V(G2) telle que (1) si xy est une arête de G1 alors f(x)f(y) est une arête de G2 et (2) xy appartient à S1' ssi f(x)f(y) appartient à S2. Cette notion d'homomorphisme permet de définir le nombre chromatique signé de manière analogue au nombre chromatique classique.
Dans cet exposé, je vous commencerai par vous présenter des propriétés des graphes signés. Je montrerai entre autres des bornes supérieures pour le nombre chromatique signé de certaines classes de graphes closes par mineurs (graphes planaires extérieurs, graphes planaires, k-arbres partiels, ...).
Mickael Montassier
LIRMM, Montpellier
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Limits of near-coloring of sparse graphs
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Les transparents de l'exposé
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Joint work with Paul Dorbec, Tomá? Kaiser, André Raspaud
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Let a, b, d be non negative integers. A graph G is (d, a, b)*-colorable if its vertex set can be
partitioned into a + b sets I1, . . . , Ia,O1, . . . ,Ob such that the graph G[Ii] induced by Ii has
maximum degree at most d for 1 ≤ i ≤ a, while the graph G[Oi] induced by Oi is an edgeless
graph for 1 ≤ i ≤ b. In this paper, we give two real valued functions f and g such that any
graph with maximum average degree at most f(d, a, b) is (d, a, b)*-colorable, and there exist non
(d, a, b)*-colorable graphs with average degree at most g(d, a, b). Both these functions converge
(by lower values) to 2a+b when d tends to infinity. Counterintuitively, this implies that allowing
a color to be d-improper even for a large degree d allows to extend the maximum average degree
of the family of colorable graphs only by 1. In other words, using a color of type Ii (even with a
very large degree d) is somehow less powerful than using two colors of type Oi (two stable sets).
Michael Rao
LIP, Lyon
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Quelques petits résultats et encore beaucoup de conjectures sur la suite de Kolakoski/Oldenburger
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Les transparents de l'exposé
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La suite de Kolakoski, introduite - comme son nom ne le dit pas - par R. Oldenburger en 1939, est une suite auto-descriptive simple. Il s'agit de la suite 'w' sur {1,2} qui est égale à son propre "run-length-encoding" RLE(w). La ième lettre de RLE(w) est la taille du ième bloc de 'w', un bloc étant une répétition d'une même lettre. Cette suite commence donc par 12211212212211...
Malgré sa définition simple, beaucoup de conjectures concernant cette suite sont ouvertes depuis une trentaine d'années. Il y a notamment la conjecture que la densité de 1 dans 'w' est 0.5. Concernant cette conjecture, la meilleure borne supérieure de 0.50084 a été donnée par V. Chvátal en 1993.
Dans cet exposé, on verra cette suite comme un point fixe d'un transducteur. En prenant les puissances de ce transducteur, on obtiendra une nouvelle borne sur la densité. Cela nous permet également d'avoir un algorithme qui a permis d'explorer les 10^19 premières lettres de la suite. On finira par quelques nouvelles conjectures et questions sur cette suite.
29 novembre
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Pôle "algo-calcul", 15h
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Jørgen Bang-Jensen
University of Southern Denmark
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Flows, graphs, (arc-)disjoint paths and flows
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Flows in networks constitute probably the most important application of graph theory with litterally hundreds of practical applications. In this talk we will introduce flows and the fundamental max-flow min-cut theorem and show how this basic result has important applications as a proof techniques in graph theory.
Then we will go on to the (arc)-disjoint paths problem and discuss the complexity of this problem in both graphs and digraphs. In the last part of the talk we will introduce a common generalization of flows and disjoint paths, the (arc-)disjoint flow problem.
Pascal Ochem
LIRMM, Montpellier
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Bornes inférieures pour les nombres parfaits impairs
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Les transparents de l'exposé
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Travail en commun avec Michael Rao.
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Un nombre est parfait si il est égal à la somme de ses diviseurs propres.
On rappelle les résultats connus sur les nombres parfaits.
On montre qu'un nombre parfait impair est supérieur à 10^1600,
et on donne des bornes inférieures sur le nombre de ses facteurs premiers.
On considère un graphe G. On donne à Alice une clique C et à Bob un ensemble stable S du graphe. Alice et Bob désirent déterminer si C et S s'intersectent en échangeant la quantité minimum d'informations. Autrement dit, on veut minimiser, sur l'ensemble des protocoles possibles, le nombre maximum de bits échangés.
Yannakakis a montré que déterminer le nombre minimum de bits échangés pour un protocole non déterministe correspond exactement à séparer les cliques et les stables dans le graphe. Huang et Sudakov ont montré que cette conjecture était liée à une conjecture d'Alon, Saks et Seymour.
Nous montrerons que ces problèmes sont en fait équivalents. Nous montrerons également qu'il est équivalent à des problèmes de satisfaction de contraintes. Nous nous intéresserons ensuite plus particulièrement au problème de séparation des cliques et des stables pour des classes de graphes particulières.
Dimitrios M. Thilikos
LIRMM, Montpellier
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Exclusion theorems for partial orderings on graphs
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Some of the most important results in graph theory are related to the description of the structure of graphs not ``containing'' some specific graph. Several interpretations of the word ``contained'', in terms of different partial orderings in graphs, provide different such theorems. We give a short presentation of the history of this type of results, the main achievements, their algorithmic consequences, and the current challenges on this area.
Benjamin Lévêque
LIRMM, Montpellier
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Toroidal maps : Schnyder woods, orthogonal surfaces and straight-line representations
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Les transparents de l'exposé
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A Schnyder wood is an orientation and coloring of the edges of a
planar map satisfying a simple local property. We propose a
generalization of Schnyder woods to graphs embedded on the torus
with application to graph drawing. We prove several properties on
this new object. Among all we prove that a graph embedded on the
torus admits such a Schnyder wood if and only if it is an
essentially 3-connected toroidal map. We show that these Schnyder
woods can be used to embed the universal cover of an essentially
3-connected toroidal map on an infinite and periodic orthogonal
surface. Finally we use this embedding to obtain a straight-line
flat torus representation of any toroidal map in a polynomial size
grid.
Given a graph G=(V, E) and an integer k, the k-Sparsest Subgraph (k-SS) problem asks for a set of k vertices in G which induces the minimum number of edges. As a generalization of the classical Independent Set problem, k-SS is W[1]-hard as well as inapproximable in general graphs. In this talk we provide an FPT algorithm in interval graphs and a Polynomial-Time Approximation Scheme in proper interval graphs, both using dynamic programming.
Kevin Sol
LIRMM, Montpellier
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Une méthode combinatoire pour l'étude morphométrique 3D basée sur des points de repère, application à l'étude de crânes
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Les transparents de l'exposé
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En collaboration avec Emeric Gioan et Gérard Subsol.
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La morphométrie est l'étude et l'analyse de la géométrie d'objets. Elle permet de décrire quantitativement les variations de formes à partir de points de repère (landmarks en anglais).
Nous proposons une nouvelle méthode combinatoire pour analyser, classifier et caractériser les formes 3D des configurations de landmarks.
Dans cette méthode nous commençons par coder les configurations de landmarks à l'aide de matroïdes orientés, avant de réaliser une classification des matroïdes orientés et obtenir une caractérisation de ces classes.
Lors de l'exposé, nous présenterons comment coder de façon combinatoire un modèle 3D, puis nous étudierons si les méthodes habituelles de classification (k-means, arbres de décision) peuvent servir à classer ces modèles et à caractériser ces classes. Nous présenterons par la suite notre méthode de classification supervisée adaptée aux matroïdes orientés nous permettant d'obtenir une caractérisation des différentes classes. Enfin nous terminerons par une application clinique de notre méthode portant sur l'étude de crânes.
Christophe Paul
LIRMM, Montpellier
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Un algorithme FPT simple exponentiel pour le problème Planar-F deletion
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Soit F une famille de graphes. Le problème F-deletion consiste à tester s'il est possible de supprimer
un ensemble d'au plus k sommets dans un graphe G pour obtenir un graphe H ne contenant pas de mineurs
issus de F. Le cas F={K_2} correspond au problème Vertex Cover et F={K_3} à Feedback Vertex Set. Si la famille
F contient au moins un graphe planaire le problème est nommé Planar-F-Deletion. Nous proposons un
algorithme FPT en simple exponentiel (i.e. en $c^{O(k)}.n^{O(1)}$) pour Planar-F-deletion. Notre algorithme
utilise la compression itérative, des règles de branchement et de réductions de protrusions. Le coeur de
notre méthode est le calcul efficace d'une décomposition en protrusions (une décomposition utilisée dans
de nombreux résultats). Nous présenterons l'algorithme et parlerons de ces conséquences.