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Fête de la Science 2023

Portes Ouvertes sur notre Campus - Samedi 14 Octobre 2023

Le LIRMM (Laboratoire d'Informatique, Robotique et Microélectronique de Montpellier), l’IES (Institut d’électronique et des Systèmes) et le LMGC (Laboratoire de Mécanique et Génie Civil) vous accueillent exceptionnellement pour la Fête de la science !

Vous pourrez assister au lancement de « MorphoQuest » avec la Mascotte du professeur Cellule, vous serez guidé sur le Campus pour découvrir les différents lieux d’animation et télécharger les données 3D de cette fabuleuse chasse au trésor. Partez à la découverte du Numérique, de l’information aux systèmes, des données à l’intelligence artificielle, de la technologie à l’humain, et découvrez également le matériau bois, ainsi que les milieux granulaires, à travers les différents stands animés par les équipes des laboratoires du Campus St Priest. Vous découvrirez l’évolution de toutes ses nouvelles technologies à travers des démos et ateliers collaboratifs et interactifs.

Plusieurs Food trucks présents sur place pour vous restaurer !

10h30 – 11h00 : Eric Bourreau (LIRMM)

 « WebIris, une extension web pour malvoyants »

87% des sites web de l’administration publique en France ne respectent pas les obligations légales d’accessibilité numérique.

Pour corriger cela le LIRMM a conçu et distribue gratuitement un plug-in pour navigateur permettant de corriger 

à la volée les pages webs. 

11h00 – 11h30 : Pierre Alart (LMGC) 

« Energie et impulsion, de la métaphysique à la relativité »

Dans le cadre d’une histoire de l’énergie, on se focalise ici sur les relations entre deux concepts issus de la Mécanique : l’énergie et l’impulsion. Ces derniers ont été l’objet d’une controverse entre savants du 17 ième siècle aux frontières de la métaphysique et de la technologie. La réconciliation des deux concepts interviendra au 20 ième siècle avec la physique moderne (mécanique quantique et relativité notamment) et les théorèmes d’une mathématicienne, Emmy Noether.

11h30 -12h00 : Brice Sorli (IES)

« Prothèses orthopédiques connectées, imagerie dynamique »

Nous verrons notamment comment la recherche institutionnelle se fait en partenariat avec des structures privées, en l’occurence  avec la start-up Bonetag.

12h00 – 12h30 : François Gibier Annesi Maesano, de l’IDESP et du projet URBANOME : Science Ouverte

« Ouvrir la Science en impliquant les citoyens : l’exemple du projet Urbanome» 

Depuis plusieurs années maintenant, le mouvement de la Science ouverte se développe dans le monde de la recherche, à l’échelle internationale. L’objectif est de rendre le processus de recherche plus transparent et plus reproductible afin de répondre à différents enjeux, scientifiques, sociétaux ou économiques. Dans le périmètre de la Science ouverte figurent les sciences citoyennes, ou sciences participatives. 

14h00 – 14h30 : Vincent Creuze (LIRMM) 

« Archéologie des abysses »

De 2013 à 2023, le LIRMM a accompagné le Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines (DRASSM, ministère de la Culture) dans son ambitieux programme «Archéologie des abysses». Durant cette décennie, des outils et méthodes robotiques ont été développés pour permettre l’étude et la fouille des épaves jusqu’à 2 500 mètres de profondeur. Cette présentation retrace le chemin parcouru et présente le nouveau robot sous-marin archéologue Arthur.

14h30 -15h00 : Alain Giani (IES)

« La microélectronique – Les micro et nanotechnologies, quésaco? »

La microélectronique est une spécialité du domaine de l’électronique qui s’intéresse à l’étude et à la fabrication de composants électroniques à l’échelle micrométrique. Elle utilise des courants électriques pour transmettre, traiter ou stocker des informations. Les technologies de la micro et nano électronique, permettant de fabriquer ces composants, sont, en grande partie, à l’origine des formidables progrès réalisés ces dernières décennies dans le domaine entres autres de l’informatique, des télécommunications et de l’imagerie.

15h00 – 15h30 : Serge Bernard (LIRMM)

« Les puces microélectroniques au service de l’observation de l’Océan » 

L’Océan est un régulateur du climat et un formidable réservoir de ressources et de biodiversité. L’objectif de cette conférence est de montrer comment des puces microélectroniques et des capteurs peuvent contribuer à la compréhension de ce monde marin, à la protection des espèces et à l’exploitation durable des océans.

15h30 – 16h00 : Cédric Montéro  (LMGC)

« Construire en matériaux bio-sourcés : une réponse aux enjeux climatiques ? » 

16h00-16h30 : Thierry Talierco (IES)

« Sculpter la matière à l’échelle nanométrique pour soigner et protéger »

Nous découvrirons comment sculpter la matière à l’échelle nanométrique afin de fabriquer des sources de lumière et des détecteurs très efficaces pour détecter des molécules en faible quantité et contrôler les concentrations d’espèces gazeuses dans l’atmosphère. Ces applications développées dans la gamme spectrale de l’infrarouge, «la lumière qui réchauffe», permettent de soigner et protéger les populations de manière plus efficace.

16h30 – 17h00 : Mathieu Lafourcade (LIRMM)

« Découvrez JeuxDeMots »

Le projet JeuxDeMots a pour but de construire une base de connaissances de sens commun et de spécialité, en français, à l’aide de jeux, d’approches contributives, et de mécanismes d’inférence. 

Vous pourrez également vous restaurer sur place, 4 food trucks seront présents (cuisine asiatique, africaine, hamburger et pitas) sur un espace dédié.

Venez nombreux partager ce moment de science et de convivialité exceptionnel !

Programme complet

Chapiteau

Accueil et signalétique afin de vous orienter lors de votre visite !

Quand Notre Dame joue les modèles : De la modélisation à la simulationFrédéric Dubois (LMGC)

Le LMGC développe depuis plusieurs années un outil de simulation (LMGC90) des systèmes mécaniques multi corps. LMGC90 permet entre autre de modéliser numériquement le comportement des milieux granulaires (voie ballastée), des structures du génie civil (ponts, murs) et du Patrimoine (Notre-Dame de Paris), de matériaux biologiques, etc. Sur ce stand nous expliquerons par la présentation d’exemples les possibilités de LMGC90.

Stand LIRMM/Polytech – Circuit de voitures

Les parcours d’enseignement de l’Université (dont l’école d’ingénieur Polytech) seront représentées, notamment ses filières orientées vers les disciplines de la mécanique, de l’informatique et l’électronique. Quelques réalisations robotiques, représentative de ces 3 disciplines, développées dans le cadre de projets pédagogiques seront présentées : voitures autonomes, gyropode, solver de Rubik’s Cube.

MORPHOQUEST : MorphoQuest : partez à la quête de la morphogenèse ! 
MorphoQuest est un jeu sérieux destiné aux enfants permettant de découvrir la morphogenèse en 3D. C’est une chasse au trésor de magnifique données scientifiques, qui permet au joueur de découvrir à travers plusieurs mini-jeux quelques grandes questions scientifiques.
Le lancement se fera l’occasion de la fête de la science à Montpellier où à travers une balade sur plusieurs campus universitaire, assisté par la mascotte du professeur cellule, le joueur découvrira des données 3D de plusieurs embryons d’Ascidie ainsi que des cranes de singes ! 

Bâtiment 3

  • Le Bois dans tout l’essence – Sandrine Bardet, Garance Tissot, Delphine Jullien, Bernard Thibaut, Olivier Arnould (LMGC)

Nous vous invitons à partir à la découverte des bois, de leurs propriétés et de leur diversité, et des arbres qui nous entourent partout dans le monde. Jeux, devinettes, expériences ludiques et conférences feront de vous des expert.e.s en sciences du bois.

  • Turbulences dans le sillage des Fluides : Sillages et trajectoires dans un fluide – Serge Mora (LMGC)

Quelle est la trajectoire d’un objet (par exemple une bille) soumis à son poids, dans un fluide parfaitement calme ? Ce n’est généralement pas une ligne droite ! Elle est parfois inclinée, en spirale, ou même imprédictible… La visualisation de ces trajectoires permet de se rendre compte de la richesse et de la complexité du comportement des fluides, et permet de comprendre pourquoi prédire la météo et les évolutions du climat n’est pas une mince affaire.

  •  Voyage en milieux Granulaires – Patrick Cañadas (LMGC)

Lorsque la matière est organisée sous forme de particules rigides ou de grains (tas de sable, terre, paquet de riz, café, etc.), ce que l’on appelle les Milieux Granulaires, son comportement global et ses propriétés mécaniques présentent des aspects étonnants, tantôt de type fluide (écoulements), tantôt de type solide (équilibres stables). Cet atelier permet, par des manipulations et observations expérimentales, d’en découvrir certains aspects amusants (ségrégation par la taille, angles critiques de “tas de sable”, effets du tassement, effets du frottement, comparaison sablier à eau et à sable…).

  • Une Incroyable Mécanique : Quand le Corps humain rencontre la Mécanique – Simon le Floch, Cristina Cavinato, Patrick Cañadas  (LMGC)

Biomécanique : domaine scientifique entre la biologie et la mécanique qui s’intéresse à la manière dont le corps humain bouge et tient en équilibre. Nous pouvons avoir des aperçus intéressants sur des phénomènes mécaniques du corps et envisager des applications médicales, telles que les prothèses et autres dispositifs implantables.

Des démonstrations avec des équipements techniques dédiés à l’étude biomécanique du corps humain permettront de découvrir des dispositifs que l’on peut implanter dans le corps. Un focus particulier porte sur un projet autour du disque intervertébral, ce petit “coussin” situé entre les os de notre colonne vertébrale. En cas de pathologie nécessitant une intervention chirurgicale, un possible remplacement de ce disque a été recréé par impression 3D et nous allons étudier ses propriétés mécaniques.

  • Systèmes pliables innovants pour l’architecture et la conquête spatiales.  – Jérome Quirant (LMGC)

Les systèmes pliables ont des applications nombreuses car ils présentent l’avantage de pouvoir être stockés de manière compacte avant d’être déployés en configuration opérationnelle.

L’équipe SIGECO développe ses activités vers des structures innovantes à la fois légères et résistantes, tels que les systèmes de tenségrité (systèmes à barres et câbles précontraints), avec des applications pour l’architecture ou les antennes des satellites.

A découvrir :

  1. Des maquettes pour mieux comprendre les concepts et les enjeux.
  2. Des vidéos de démonstration pour voir comment des prototypes à échelle 1 sont développés pour réaliser des essais en conditions quasi réelles. C’est le cas notamment avec des tests réalisés en vol Airbus 0g pour simuler les conditions d’apesanteur.
  • Des foils à la décarbonation du transport maritime – Loïc Daridon (LMGC)

L’innovation en matière de transport maritime est essentielle pour la croissance bleue. Effectivement, rendre la navigation et le transport maritime plus écologiques compte parmi l’un des enjeux majeurs de notre époque, que ce soit sur le plan sociétal, environnemental ou maritime. Pour adresser cet enjeu, le LMGC mène divers projets d’ingénierie maritime, allant de la création d’engins électriques sur foils à des systèmes de traction automatisés par Kite pour les navires, ou à l’élaboration de systèmes innovants de propulsion à voile. Ces derniers, combinés à des panneaux solaires, garantissent l’autosuffisance énergétique des drones de surface ce qui en fait un des vecteurs de capteurs idéaux pour les missions de mesure longue durée. Ces activités de recherche sont conduites en collaboration avec l’IES et le LIRMM.

  • Energie et impulsion, de la métaphysique à la relativité. – Pierre Alart (LMGC)

Dans le cadre d’une histoire de l’énergie, on se focalise ici sur les relations entre deux concepts issus de la Mécanique : l’énergie et l’impulsion. Ces derniers ont été l’objet d’une controverse entre savants du 17ème siècle, aux frontières de la métaphysique et de la technologie. La réconciliation des deux concepts interviendra au 20ème siècle avec la physique moderne (mécanique quantique et relativité notamment) et les théorèmes d’une mathématicienne, Emmy Noether.

Bâtiment 4​

Département INFO

  • JeuxDeMots

Résumé : Le projet JeuxDeMots a pour but de construire une base de connaissances de sens commun et de spécialité, en français, à l’aide de jeux, d’approches contributives, et de mécanismes d’inférence. Une dizaine de jeux ont été conçus dans le cadre de ce projet, chacun permettant de collecter des informations spécifiques, ou de consolider les informations acquises via les autres jeux. Dans cette démonstration nous présenterons le fonctionnement de certains jeux. (Mathieu Lafourcade ; Equipe TEXTE)

  • Algorithmes et aléatoire

Résumé : Comment peut-on générer une suite aléatoire de nombres ? Et c’est quoi, l’aléatoire ? Comment peut-on distinguer un objet aléatoire d’un objet non aléatoire ? La théorie des algorithmes nous aide à répondre à ces questions.

(Alexander Shen Equipe ESCAPE ; Andrei Romashchenko équipe ECO)

  • Simulation de l’interaction entre pollinisateurs et palmiers par systèmes multi-agents

Résumé : Ce travail de recherche vise à modéliser et simuler un écosystème composé d’insectes et d’arbres fruitiers, afin d’acquérir de la connaissance sur sa dynamique, et in fine aider à certaines décisions. L’approche consiste à marier les données terrains, une approche mathématique déterministe et une modélisation individu-centrée. Cette démonstration présente le logiciel de simulation multi-agent qui résulte de ce travail. (Fabien Michel ; Equipe SMILE)

  • Jeux de gendarmes et voleurs dans les graphes

Résumé : Les jeux de poursuite (ou de gendarmes et voleurs) dans les graphes consistent pour une équipe d’agents capturer (ou localiser) un fugitif (ou une victime). Ces jeux combinatoires permettent de définir de invariants de graphes qui offrent des mesures de connexité globale (ou encore de robustesse d’un réseau).

Ces invariants de graphes sont importants tant du point de vue théorique pour comprendre la structure d’un graphe qu’algorithmique pour résoudre efficacement des problèmes réputés difficiles du point de vue de la complexité algorithmique.

L’objectif de l’atelier est d’illustrer ces jeux combinatoires à l’aide de jeux de plateaux et de discuter de leur lien avec la théorie des graphes et la théorie des algorithmes. (Gaétan Berthe, Laure Morelle, et Marin Bougeret; Equipe ALGCO)

  • Décoder le discours du médecin : aide au code automatique [12]

Résumé : ICDiscovery est un outil d’aide au diagnostic médical sous format ICD (International Classification of Diseases) basée sur une approche par budget, qui propose des codes à associer à des documents textuels et qui explique les prédictions en identifiant les parties de textes qui ont permis leur prédiction. (Leonardo Moros, Equipe ADVANSE)

  • Comprendre l’état du patient : Visualisation de parcours médicaux

Résumé : La quantité et la variété de données stockées dans le Dossier Patient Informatisé sont difficiles à interpréter rapidement. Nous présentons une interface qui vise à offrir une représentation visuelle complète du parcours, dans le but de comprendre la dynamique de l’état du patient en quelques regards et lui offrir de meilleurs soins, au sein des services hospitaliers. (Hugo Le Baher, Equipe ADVANSE)

  • EpidViz : comment se propage le COVID ?  

Résumé : Développée dans le cadre du projet Européen MOOD (MOnitoring Outbreaks for Disease surveillance in a data science context), la plateforme de visualisation Epid Data Explorer permet aux épidémiologistes de pouvoir naviguer au sein des données aussi bien d’un point de vue spatial que temporel. Elle offre de très nombreuses fonctionnalités pour suivre l’évolution de différentes épidémies au cours du temps. La démonstration montrera notamment les évolutions du Covid au travers de différents jeux de données. Définie pour être la plus générique possible, Epid Data Explorer permet aux utilisateurs de pouvoir intégrer facilement leurs données. La plateforme intègre actuellement de nombreuses données issues de l’agence Européenne de suivi des épidémies : l’ECDC (European Centre for Disease Prevention and Control) pour des maladies comme la variole du singe (Monkey Pox), le Chikungunya, les infections liées au virus du Nil occidental, les différents cas de Leptospirosis, etc. (A Sallaberry, V. Raveneau, Hugo Lebahert ; Equipe ADVANSE)

Mots-clés : visualisation d’information, suivi d’épidémies, données spatio-temporelles

  • SciTweets: données et outils pour l’analyse de la décontextualisation de la science sur les réseaux sociaux

Résumé : Présentation d’outils développés dans le cadre du projet franco-allemand ANR AI4Sci visant à l’analyse de la décontextualisation du discours scientifique sur les réseaux sociaux (Salim Hafid, Konstantin Todorov, Équipe ADVANSE)

  • Est-ce-que les machines à voter rêvent de moutons macronistes ?

Résumé : Répandre une fake news est aussi rapide que la traduction d’un twitt complotiste. La réfuter nécessite souvent un travail d’analyse de données plus ingrat : outre les tâches de raisonnement automatique que l’analyste doit spécifier pour croiser les données disponibles, un fastidieuse étape de nettoyage des données est souvent indispensable. A travers l’exemple de la polémique sur les fraudes des machines à voter lors de la dernière séquence d’élections en France, nous montrons comment l’outil logiciel Integraal, développé au sein de l’équipe Boreal du LIRMM, permet, avec un travail minimal de l’analyste, de répondre à ce problème d’analyse de données. (Jean-François Baget ; Equipe BOREAL)

  • AquaPony: un outil pour la visualisation facile d’informations phylogéographiques sur des arbres évolutifs, et ScenaPony la version adaptée pour le Covid19

Résumé : La phylogéographie cherche à inférer conjointement la dynamique spatiale et temporelle de l’évolution des espèces. À partir des localisations des espèces présentes et de données génomiques, on peut inférer les relations entre espèces et les localisations probables des espèces ancestrales. Parfois, un ou plusieurs scénarios de migration ou de dissémination (par exemple pour des virus) peuvent être proposés.

La visualisation d’informations phylogéographiques sur les arbres évolutifs reste délicate, voire fastidieuse. Nous présenterons un outil, nommé AquaPony, accessible sur internet qui facilite cette opération : une démonstration illustrera la facilité d’utilisation d’AquaPony (disponible sur ATGC: http://www.atgc-montpellier.fr/aquapony/). AquaPony prend en entrée un arbre évolutif muni d’annotations phylogéographiques. L’utilisateur peut facilement façonner la présentation de ces informations sur l’arbre entier ou un sous-arbre, et visualiser un ou plusieurs scénarios phylogéographiques alternatifs. Aquapony offre aussi la possibilité d’éditer les annotations, de générer des figures et, enfin d’afficher de grands arbres. Avec les améliorations des technologies de séquençage et l’emploi grandissant de la métagénomique, les arbres à plus de 1000 feuilles deviendront de plus en plus fréquents dans un futur proche. Les arbres des génomes du Covid-19 contient des dizaines de milliers de séquences et une version dynamique d’AquaPony  adaptée au Covid, ScenaPony sera présentée. (Eric Rivals ; Equipe MAB)

  • Tour de magie à base de codes correcteurs d’erreurs

Résumé : Ce tour de magie illustre le concept des codes correcteurs d’erreurs, qui permettent à un ordinateur recevant une information de détecter si elle a été corrompue, et même de la corriger. (Camille Mutschler; Equipe ECO)

  • Cryptographie visuelle
    Résumé : Un agent secret est parti à l’autre bout du monde. Nous allons lui transmettre la photo d’un contact de manière chiffrée. L’agent sera le seul à même de pouvoir déchiffrer la photo, et ceci uniquement grâce à ses yeux. (Romain Lebreton; Equipe ECO)
  • ICAR « Suivi des animaux basé sur l’IA à partir des pièges photographiques pour surveiller les interactions individuelles »

Le projet ATACAMA (“AI-based Tracking of Animals from CAmera traps to Monitor individual interActions” ; « Suivi des animaux basé sur l’IA à partir des pièges photographiques pour surveiller les interactions individuelles ») a pour objectif de faire un suivi d’animaux (pour le moment des chiens errants) et de surveiller leurs interactions. A partir d’un ensemble de pièges photographiques disposés à divers endroits clef d’une ville, un pipeline d’analyse de vidéo basé IA/deep learning doit permettre l’identification et de suivi de chaque individus-chien. Ce pipeline permettra la détection précoce d’épidémies de pathogènes zoonotiques, et ainsi mieux comprendre les propagations, aider les écologues, informer la société, et aider à la prise de décisions politiques.

  • Je vous fais une fleur ?

Résumé : Cette présentation sera une brève introduction des concepts clés du domaine de l’ingénierie des lignes de produits logiciels et sera accompagné d’une démonstration avec un kit de lego. La variabilité d’un ensemble de plantes sera détaillée et une nouvelle plante personnalisée sera créée. Cet exemple permettra de faire un parallèle avec le principe des lignes de produits logiciels (Thomas Georges ; Equipe MAREL)

  • Résolution d’énigmes avec Goéland !

Résumé : Un meurtre a eu lieu au manoir Dreadbury! En recoupant les indices, saurez-vous identifier le meurtrier et prouver sa culpabilité ? Oui, grâce à Goéland, un logiciel développé au LIRMM, qui vous assistera grâce à sa logique infaillible. Cette enquête sera l’occasion de découvrir la logique formelle et ses applications. (Simon Robillard ; Equipe MAREL)

  • Sofscanner : un outil pour la génération automatique de traces logicielles

Sofscanner est un outil utilisé pour générer automatiquement des traces logicielles. Il permet d’observer l’exécution d’un programme afin d’extraire des informations sur son déroulement. Ces informations peuvent être utiles dans divers contextes, tels que la sécurité logicielle, la classification des utilisateurs, les tests automatisés, etc. (Abdelhak-Dajmel seriai, Bachar Rima, Louis Parent ; Equipe MAREL)

  • Shield : un outil pour l’identification et la remédiation automatique de vulnérabilités pour les applications mobiles.

Shield est un outil conçu pour identifier et remédier automatiquement aux vulnérabilités des applications mobiles. Une vulnérabilité de sécurité logicielle est une faiblesse, une lacune ou une faille dans un logiciel qui peut être exploitée par des attaquants pour compromettre sa sécurité, le rendant ainsi plus susceptible d’être compromis ou piraté. La remédiation automatique des vulnérabilités de sécurité logicielle est le processus automatisé de correction de ces vulnérabilités. L’objectif de la remédiation automatique est de minimiser le risque lié à une vulnérabilité en prenant des mesures immédiates, de préférence sans intervention humaine. (Abdelhak-Dajmel seriai, Bachar Rima, Louis Parent ; Equipe MAREL)

  • Optimisation de la planification des tâches dans les communautés d’énergie

Résumé : Depuis 2018 la communauté Européenne autorise les communautés énergétiques. Des particuliers peuvent se fédérer pour gérer leurs propres échanges en fonction de leurs consommations et de leurs productions ou stockages temporaires (panneaux solaires, batteries ou voitures électriques). Nous proposons de modéliser ce problème afin de minimiser les besoins d’achat sur le réseau public en optimisant les échanges entre les acteurs de la communauté. Des expérimentations ont été validées sur des données de consommation réelles issues de l’entreprise Beoga. (Mariam Sangare ; Equipe MAORE)

  • WebIris, une extension web pour malvoyants

Résumé : 87% des sites web de l’administration publique en France ne respectent pas les obligations légales d’accessibilité numérique. Pour corriger cela le LIRMM a conçu et distribue gratuitement un plug-in pour navigateur permettant de corriger à la volée les pages webs. Tous les paramètres associés au contraste, taille des polices ou filtres spécifiques (lumière bleue, daltonisme, … ) sont entièrement personnalisables. (Eric Bourreau, Yoann Bonavero ; Equipes MAORE, MAREL et ADVANSE)

Département MICROELECTRONIQUE

Le département microélectronique propose une visite de sa plateforme de développement et de caractérisation des circuits et systèmes microélectroniques. Les démonstrations proposées sont représentatives des principales thématiques du département.

  • Sécurité Matérielle : Votre carte bleue est-elle vraiment sécurisée (PM, FB, GC)

Au sein du département Microélectronique, vous découvrirez un véritable environnement de « hacker » avec un aperçu des techniques de pointe qui permettent d’extraire les secrets que renferment les puces électroniques de nos objets du quotidien (cartes à puces, téléphones). Les informations confidentielles ne sont toutefois pas faciles à obtenir. Cela demande une expertise et de l’équipement capable d’ « écouter » des signaux discrets (par exemple le rayonnement électromagnétique, ou la consommation d’un composant) tout en provoquant parfois des disfonctionnements intentionnels qui mettent en déroute les mécanismes de protection embarqués.

  • Internet des objets et Intelligence embarquée : Comment garder le contrôle de la consommation énergétiques à l’aide de technologies émergentes (PL, PB, TS, PD)

L’intelligence artificielle est entrée dans nos maisons. Les « box », les assistants personnels, les téléphones, tous ces objets nous écoutent et nous pouvons les réveiller sur la simple invocation d’un mot magique. A l’intérieur de la machine, des algorithmes sophistiqués analysent nos paroles. Ces algorithmes, s’appuyant sur l’intelligence artificielle consomment beaucoup d’énergie. Devant une petite démonstration qui illustre le contrôle vocal de votre éclairage domestique, vous verrez comment des chercheurs analysent dans le détail l’exécution de ces algorithmes au cœur du processeur, et imaginent des circuits électroniques moins gourmand en énergie, s’appuyant sur les innovations technologiques, notamment au niveau des mémoires.

  • Biologging : Les technologies digitales au service de la biodiversité (SB, VK, LL, JM)

La biodiversité est en danger, ce n’est un secret pour personne. Les chercheurs du LIRMM sont très impliqués dans des collaborations avec les scientifiques de l’écologie, de la mer, et de la faune sauvage pour inventer des outils permettant de mesurer l’impact des activités humaines et ainsi mieux le réguler. Pour cela, nous « équipons » par exemple les animaux de petits dispositifs électroniques espions. Il devient alors possible de suivre les migrations du thon rouge de Méditerranée ou encore de suivre son développement physique à l’aide d’une mesure électrique. A l’aide de petits micros-espions, on écoute aussi les zèbres, les sangliers, les lions, les chevaux…

  • Intelligence artificielle : Des nouvelles architectures de calcul pour une meilleure efficacité énergétique (TG, MA, CD)

L’intelligence artificielle fait couler beaucoup d’encre. Certains en ont peur, d’autres voient en elles beaucoup d’opportunités. Une chose est certaine : les algorithmes mathématiques qui font l’IA entrainent de très nombreux calculs. L’ordinateur, tel qu’on le connait aujourd’hui avec sa mémoire centralisée et son processeur, n’est pas une machine optimisée pour réaliser ces calculs avec un bon rendement énergétique, tel que celui d’un cerveau biologique. Aussi la science cherche des moyens de reproduire électroniquement le fonctionnement de notre propre réseau de neurones. On parle alors d’architecture « bio-inspirée ». Une démonstration vous sera proposée, autour d’un prototype très innovant de réseau de neurones dit « oscillants » dans le cadre de deux applications : la résolution du problème classique mais très complexe du « plan de table », et la reconnaissance automatique d’image.

  • Les circuits électroniques des objets communicants : Comment les tester ? (KT, FA, TV)

La fabrication de puces électroniques relève littéralement d’une forme de cuisine. En effet, l’ensemble des processus physiques et chimiques nécessaires à la fabrication des composants électroniques souffrent de dispersions qui donnent à cette industrie un caractère particulier : tous les composants (et il y en a beaucoup) doivent faire l’objet d’un test individuel et rigoureux avant de pouvoir être vendus. Cette étape de test peut représenter à elle seule plus de la moitié du prix de vente. En particulier, dans notre monde « connecté », le test des composants communicants « sans fil » (par exemple WiFi, Bluetooth, sans-contact) implique l’usage d’appareils de mesures très chers. Devant une démonstration, vous découvrirez comment les chercheurs du laboratoire parviennent à garantir la qualité du test, sans utiliser de tels appareils de mesure.

  • Système d’aide à la personne HERMES (HElp wiRless MESsenger

Voici un dispositif innovant permettant à une personne dépendante l’appel d’une personne aidante. L’intérêt majeur de ce dispositif est de permettre à l’utilisateur de demander facilement et à tout moment une aide immédiate de l’aidant, favorisant son autonomie et sa qualité de vie, tout en laissant l’aidant disponible pour effectuer d’autres activités. Un accent est mis sur la sécurité de l’utilisateur et l’ergonomie du système : redondance matérielle et logicielle. Un premier prototype a été développé, il est actuellement utilisé en condition réelle par une personne tétraplégique.

Bâtiment 5

  • Lauris Copin, en lien avec la conférence de Brice Sorli pour RFEF 

    « Imagerie Médicale 3D dynamique »

    Nous verrons notamment comment notre recherche institutionnelle se fait en partenariat avec des structures privées pour aboutir à des solutions concrètes.

    Arnaud Garnache-Creuillot et son équipe pour Photéra/HERMES 

    • Atelier 1 « Une pince optique pour application biologie-santé »
    • Atelier 2 « Une plate-forme technologique dédiée aux ondes hyperfréquences et aux objets intelligents connectés »
    • Atelier 3 « Une source lumineuse invisible « de couleur » THZ pour application en agroenvironnement »

    La Lumière est une substance furtive, impalpable et duale, à la fois une onde électromagnétique et un corpuscule « le photon »: elle se propage dix mille fois plus vite que la plus rapide des fusées dans l’espace, traverse notre Univers en projetant l’image de son passé sur treize milliards d’années sans perdre sa cohérence (information). Malgré ce mystère, beaucoup de ses propriétés « magiques » ont été découvertes, étudiées et utilisées par l’Homme depuis la nuit des temps.

    L’œil humain ne voit qu’une infime partie du spectre de la lumière, le visible :  la lumière possède en réalité une palette incommensurable de « couleurs », nommées longueurs d’onde λ (ou fréquences en Hz), qui s’étend des rayons gamma, au visible, à l’infrarouge jusqu’aux ondes radio, soit de l’échelle sub-atomique à l’unité astronomique.

    Nous présenterons des recherches et applications sociétales, sur comment modeler, contrôler et propager des sources de lumière cohérente de couleur visible/proche-Infrarouge/infra-rouge/hyper-fréquence, à l’aide des nanotechnologies actuelles : manipuler en 3D des objets sub-micrométriques sans contact en exploitant l’aspect corpusculaire ; communiquer entre deux points matériels ou sonder la matière de manière non destructive en exploitant l’aspect ondulatoire.

    Luigi Dilillo et son équipe pour RADIAC 

    • Atelier 1 « Expérimentation en accélérateur de particules »

    Les équipements électroniques opérant au sein des environnements aérospatiaux sont vulnérables à divers effets entraînant des défaillances et des erreurs système. La radiation, en particulier, constitue l’une des principales cause de ces problèmes, car elle est composée de particules ionisantes qui pénètrent les nœuds sensibles des systèmes électroniques, engendrant diverses conséquences néfastes. Dans le contexte spatial, par exemple, plusieurs effets doivent être pris en compte, notamment l’accumulation de doses, les effets liés à un événement unique, les dommages par déplacement et les effets de charge internes/superficiels. Ces effets peuvent avoir un impact significatif sur les performances des dispositifs électroniques.

    Pour remédier à ces problèmes, il est impératif de qualifier les dispositifs électroniques et d’améliorer notre compréhension de leur comportement dans des environnements soumis à une forte radiation. Cela implique généralement la réalisation d’expériences au sein d’accélérateurs de particules en utilisant divers types de particules telles que les neutrons, les protons et les ions lourds pour reproduire les effets de la radiation. Grâce à ces expériences, des informations précieuses peuvent être obtenues concernant les performances de différents composants électroniques, tels que les processeurs et les mémoires, en présence de radiation. En fin de compte, cette connaissance renforce notre compréhension globale des effets de la radiation et de la manière de préparer les applications à résister à de telles conditions extrêmes.

    • Atelier 2 «Expérience RES – nanosatellite MTCube»

    Les systèmes embarqués sont souvent utilisés dans des environnements hostiles, où des particules ionisantes interagissent avec des semi-conducteurs, provoquant un comportement fautif. L’environnement atmosphérique, par exemple, présente une cascade de particules secondaires, notamment des neutrons, des protons et des électrons, en raison de l’interaction des gaz atmosphériques et des rayons cosmiques galactiques. L’interaction de ces particules avec l’électronique peut entraîner des défauts transitoires, permanents ou intermittents. Par conséquent, les systèmes électroniques peuvent subir des dysfonctionnements et des défaillances catastrophiques. Bien que les particules induisant une dose ionisante totale (DIT) puissent être efficacement protégées en orbite basse (Low-Earth Orbit, LEO), les particules responsables des effets dûs à un événement unique (Single Event Effects, SEE) posent toujours un problème pour la fiabilité de l’électronique. Cela est particulièrement préoccupant compte tenu de l’utilisation croissante de composants commerciaux disponibles dans le commerce (Commercial-Off-The-Shelf, COTS) qui ne sont pas conçus pour des applications spatiales. Cette étude explore les types de mémoires suivants : SRAM, FRAM, MRAM et NAND Flash. Sur la base des résultats des tests SEE, les mécanismes de défaillance possibles induits par les particules SEE sur ces dispositifs sont analysés. L’expérience scientifique RES (Radiation Effect Study) a été développée pour comparer la réponse de ces dispositifs avec des mesures réelles en orbite dans le nanosatellite MTCube (Memory Test CubeSat).

    Aurore Vicet de l’équipe NanoMIR 

    « Détecteur laser photoacoustique pour la mesure de gaz»

    Les changements en cours dans la composition de l’atmosphère, dûs à des influences naturelles et anthropiques, affectent non seulement le climat et les processus atmosphériques, mais ont également un impact négatif sur la qualité de l’air (et donc sur la santé humaine), le cycle hydrologique et les écosystèmes, et par conséquent sur les développements économiques.

    Maëva Fagot, Audrey Glibert, Fernando Gonzales-Posada-Flores et Thierry Taliercio de l’équipe NanoMIR 

    « Sculpter la matière à l’échelle nanométrique pour soigner et protéger»

    Présentation de manière ludique: comment sont fabriqués les composants électroniques et optoélectroniques? Puis vous seront présentés les « Transformers » qui déposent la matière à la monocouche atomique près avant d’être sculptés au nanomètre près en salle propre afin de fabriquer des lasers et des détecteurs infrarouges. 

    Ecran avec jeu ArtFX

    « Jeu video Lucidity »

     Dans ce jeu été développé en collaboration avec les étudiants de l’école ArtFX (Ecole supérieure internationale des métiers du cinéma, des effets spéciaux, de l’animation 2D, 3D, du jeu vidéo) ; vous y incarnerez un étudiant en électronique qui se trouve pris au piège dans les confins d’un étrange laboratoire onirique. Entre microscopes, drones de compagnie et colonnes Grecques, parviendrez-vous à vous réveiller ?

    Stéphanie Parola pour M@CSEE

    « Caractérisations optoélectriques de cellules photovoltaïques»

    Dans le contexte actuel de développement des énergies renouvelables, le laboratoire IES travaille sur l’élaboration de cellules photovoltaïques et thermophotovoltaïques à base de matériaux innovants. Le principe de fonctionnement ainsi que les étapes de fabrication de ces cellules seront expliqués. La salle de caractérisations sera ouverte au public afin de montrer le principe des tests de cellules.

    Thierry Martire et Carole Henaux pour GEMS 

    « La bobine de Tesla » (plus de 10 000V)

    Les recherches de l’équipe GEMS se situent dans le contexte des grands défis économiques et sociaux associés à la transition énergétique. Elles ont pour but de renforcer le vecteur électrique, aussi bien dans le déploiement des énergies renouvelables et leur transport en haute tension continue, que dans la révolution de la miniaturisation industrielle visant à contribuer au développement des systèmes de puissance de demain.

    « Visite » du MBE, en lien avec la conférence de Thierry Talierco pour NanoMIR

    « Comment sont fabriqués les composants électroniques et optoélectroniques? »

    « Visite » de la Salle Blanche, en lien avec la conférence de Alain Giani pour M2N

    « Présentation des technologies de la micro et nano électronique »

    La microélectronique est une spécialité du domaine de l’électronique qui s’intéresse à l’étude et à la fabrication de composants électroniques à l’échelle micrométrique (1 million de fois plus petit qu’un mètre). Elle utilise des courants électriques pour transmettre, traiter ou stocker des informations. Les technologies de la micro et nano électronique, permettant de fabriquer ces composants, sont, en grande partie, à l’origine des formidables progrès réalisés ces dernières décennies dans le domaine entres autres de l’informatique, des télécommunications et de l’imagerie.

Bâtiment 5

Département ROBOTIQUE 

  • Bio-impression pour le traitement des grands brûlés.

Résumé : Le projet Bloc-Print II (ANR – ASTRID) vise à développer une plateforme robotique de bio-impression in situ pour traiter les grands brûlés. Cette démonstration illustre comment un bras robotique équipé de capteurs et actionneurs embarqués peut réaliser une impression 3D sur une plaie. Ce projet fait écho au robot DERMAROB qui a été développé dans l’équipe dans les années 2000 (premiers tests sur cochon en 2002) pour le prélèvement de lambeaux cutanés en chirurgie réparatrice des grands brûlés. L’objectif était de réaliser un prélèvement cutané robotisé en vue d’une greffe ou d’une mise en culture. (Lenaïc Cuau, João Cavalcanti Santos ; Equipe DEXTER)

  • Robotique d’Exploration : Objectifs et Moyens

Résumé : L’Équipe EXPLORE développe des systèmes robotiques marins et
subaquatiques pouvant réaliser des missions autonomes complexes de longue durée, malgré la sévérité des contraintes de l’environnement aquatique. Son expertise se décline au travers de la conception et de la modélisation de la commande de systèmes marins et sous-marins, de la perception et de la représentation de l’environnement, et de la gestion de l’autonomie et de la fiabilité de systèmes développés principalement dans le cadre de l’exploration karstique et de l’observation de la bio-diversité marine.
(Dang Tho + P. Lambert)

  • Robotique d’Exploration : Expérimentations

Résumé : L’Équipe EXPLORE est investie dans des projets ambitieux qui abordent principalement deux thématiques :L’évaluation de la biodiversité marine, par la transposition de protocoles portés par les biologistes et écologues marins sur un robot sous-marin semi-autonome. (Projet Bubot) L’exploration de réseaux karstiques pour la caractérisation des ressources en eau souterraine. (Projet REK)

Les vidéos présentées ont été réalisées lors d’expérimentations de terrain concourant à la réalisation de ces projets. (Dang Tho + P. Lambert)

  • 10 ans de robotique au service de l’archéologie sous-marine.

Résumé : Depuis près de 10 ans, le LIRMM accompagne le Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines du Ministère de la Culture (DRASSM) dans le développement de solutions robotisées spécialisées dans l’archéologie sous-marines. Des faibles profondeurs jusqu’aux grands fonds, les robots et outils développés par le LIRMM sont désormais utilisés de façon routinière par les archéologues français pour l’expertise ou la fouille d’épaves jusqu’à 2 500 mètres, faisant du DRASSM le seul service d’archéologie au monde à disposer d’équipements robotiques spécialisés capables d’opérer à de telles profondeurs. Ce court film résume les principales étapes technologiques et les moments forts de cette course aux abysses. (Vincent Creuze ; Equipe ICAR) de 14h30 à 17h

  • Robot collaboratif (COBOT) SOPHIA

Résumé : Dans le cadre du projet H2020 SOPHIA, nous avons développé une expérimentation de robotique collaborative. Le robot bi-bras BAZAR (développé au LIRMM) aide les participants dans un processus industriel simulé : l’ébavurage d’un composant de boîte de vitesses. (Andrea CHERUBINI, Benjamin NAVARRO, Robin PASSAMA ; Equipe IDH)

  • Machine à Pince Robotique en Silicone (Hamza El Jjouaoui, Equipe DEXTER)
  • Robots Vines : des robots grandissent comme des plantes !

Les robots traditionnels avancent typiquement par translation de leur corps. Ceci peut créer des frottements importants avec leur environnement, et peut bloquer leur mouvement d’avance. De plus, ces frottements peuvent endommager leur environnement. C’est le cas en robotique médicale, pour des tâches telles que la colonoscopie ou le déploiement dans le système vasculaire par cathéter, ou pour des tâches d’inspection industrielles en environnement contraint. Les robots vines apportent une réponse à ce challenge : ils se déploient par croissance à leur extrémité, plutôt que par translation de leur corps. Ceci est rendu possible par le transport de matière à l’intérieur de leur corps jusqu’au bout du robot. Cette matière forme alors le corps du robot à son extrémité, et ainsi, il grandit ! (Cédric Girerd, Équipe DEXTER)

Informations pratiques

Lieu : Campus St Priest, 161 rue Ada 34000 Montpellier

Date(s) : Samedi 14 oct. 2022

10:00 > 17:00 

Publics concernés : Tous

Accessibilité PMR